J'aime bien le "enfin" 
Isa, tu n'as pas (bien) lu ce que dit Jean-Pierre. Il a une répugnance pour le Cloud et. D'en conserver une tracee partage cette aversion.
Imagine que ton voisin te dise "Ma cocotte (il t'aime bien, il est sympa), je vais garder pour toi tes trucs auxquels tu tiens, pas de problème". Tu vas te dire qu'est-ce qu'il est gentil ! Je n'y avais pas pensé. Ben voyons ! En plus, tu te méfies pas, il est si gentil. Tu ne mets pas sous clé. Je ne développe pas ... (s'il déménage, il y a le feu chez lui, il change d'avis, il a un moment à perdre ...).
En revanche, tu soulignes le très vieux problème (Jean-Pierre également mais autrement) de la fiabilité des sauvegardes.
Fiabilité = confiance que l'on peut accorder.
On sauvegarde (quelque soit l'outil ou le support) et le jour où ... et merde, ça ne marche pas.
Soit parce qu'on a plus l'outil soit le support a un problème soit parce qu'on ne sait plus où on l'a foutu (l'outil, le support ...) soit parce qu'il en manque un "bout" (toujours ! c'est comme ça ! ).
La première chose à faire est d'identifier les natures de "choses" (utilité, type, enjeu) à sauvegarder et d'adopter une tactique adaptée à chacune et ... simple.
Par exemple, mon répertoire téléphonique j'y tiens, ça m'emmerde copieusement de devoir le recréer mais l'essentiel est de pouvoir le faire donc impérativement (plusieurs) traces papier et des copies électroniques qui ont des (mal)chances de ne pas être utilisables pour les mauvaises raisons habituelles mais 100 % des gagnants au Loto ont tenté leur chance !
Pour mes docs nombreux, volumineux, variés (word, pdf, etc) j'ai quelques téra-octets de disques externes et EN DOUBLE (ça a une durée de vie ces saloperies et devinez quoi ... c'est inévitablement le jour où on en a un besoin "vital" que ça tombe en panne, la nature est perverse ! ). Au passage, heureusement que les scribes, moines et autres n'utilisaient pas Word 5 sous MS-Dos 6.2 sur disquette 3,5" ... putain, on ramerait ...
J'ai lu récemment que certains prophétisent qu'il ne restera RIEN (ou pas grand chose) de nos élécubrations dématéralisées dans les siècles à venir ... pas idiot.
J'ai eu l'idée (saugrenue il est vrai) d'utiliser ma tablette comme un PC. Bon, faut être motivé (comprendre obligé ) mais au prix de quelques jurons bien sentis, j'y suis arrivé. Mais, je suis dépéché de balancer le résultat sur une clé USB et direction PC pour entrer dans un cycle dans lequel j'ai davantage confiance que ce machin à base de flash, de batterie et du bon vouloir googlelien, samsungien prodigieusement avide de ma production même (voire surtout) dans ses aspects les plus insignifiants...
Pour les logiciels, c'est le souk. Le système, même pas en rêve pour des tas de raisons (accessoirement mauvaises). Les applis (APK), plus ou moins possible mais je n'ai pas trouvé de panacée. Pour les gratuites, le mieux (pas vraiment high-tech) est d'en avoir une liste (à la mimine) et on retélécharge, voila. Pour les autres, prier, être un bon dévot. Le fourbi repose sur le fait que ça coute pas cher, en cas de désastre si ça ne marche pas tu vas raler mais recommencer (ben oui) et voila. En logique shadokienne, s'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème. Imparable.
D'où le deuxième principe. Complexe = fragile, rustique = robuste.
Une des lois de Golub dit "Si quelque chose peut se foutre de travers, ça ne ratera pas !". Donc plus c'est compliqué, plus il y a d'occasions de galérer.
Pour les sauvegardes de données (documents), je privilégie (chaque fois que possible) le contenu à la mise en forme. Par exemple, une feuille de calcul Excel (ou autres) en format CSV (et bien sûr au format Open Office au cas où ça aurait le bon goût de ...), un doc Word au format RTF (pareil), etc.
Un avantage induit est que les copies s'accomodent parfaitement d'outils rustiques. Leurs récupérations en cas de désastre peut être laborieuse mais infiniment plus probable que le truc génial qui ne ... marchera pas. Un invariant de l'informatique.
Troisième principe ou plutôt rappel. Qu'est-ce qu'on fait d'important avec ces engins et qui justifie ou nécessite d'en conserver une trace (pour soi et rien que pour soi) ? Pas tant que ça. Ou alors ...
— Modifié le 3 oct. 2014 à 19:20:31
, j'ai connu grâce à toi les 16 lois de Golub (à 25 000km de la France au milieu de l'océan Pacifique les lois de Golub était la dernière chose dont je me souciais ).
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